Tout le monde sait que Google a banni Huawei (en raison de la guerre commerciale entre les États-Unis et la Chine) de son système Android, du moins de ses applications et jeux Google Play, ainsi que d'autres services. Après toutes les spéculations entourant le système d'exploitation Harmony de Huawei (connu sous le nom de HongMeng en Chine).
Et aussi les affirmations répétées du fondateur et PDG de l'entreprise Ren Zhengfei sur la façon dont il peut remplacer Android dans les futurs smartphones de l'entreprise, il s'avère qu'un remplacement complet d'Android n'a jamais été à l'ordre du jour de l'entreprise en premier lieu.
Selon le vice-président des relations publiques de Huawei, Joy Tan, Huawei n'a pas besoin de remplacer Android, il a juste besoin d'une alternative aux services mobiles Google (GMS).
Google bannit Huawei de ses services, applications et jeux. Et maintenant ?
Selon Tan, le géant chinois des télécommunications travaille déjà sur les "Huawei Mobile Services" (HMS) pour remplacer les applications et services de Google. Mais il faudra beaucoup de temps pour remplacer Google en tant que plate-forme de choix pour les utilisateurs de smartphones en dehors de la Chine.
Bien que l'entreprise ait déjà travaillé sur son propre système d'exploitation, les travaux sur la technologie ont commencé sérieusement après les sanctions imposées par les États-Unis et c'est parce qu'elles empêchent les entreprises américaines de faire affaire avec Huawei. Et dans ce cas Google est en tête de la course.
Huawei Mate 30 les premières victimes
Il convient de noter ici que le Mate 30 et le Mate 30 Pro ont déjà été publiés sans les services Google ; Une fonctionnalité essentielle qui, selon beaucoup, pourrait affecter considérablement leurs ventes globales.
"Grâce" à la guerre commerciale en cours entre les États-Unis et la Chine, les appareils sont les premiers smartphones Huawei à ne pas bénéficier du support officiel de Google. Ce qui signifie que même s'ils utilisent Android, ils n'ont accès à aucune application et aucun service officiels de Google, y compris Google Play, Gmail, Google Maps, YouTube, etc.
Il sera intéressant de voir si Huawei peut attirer suffisamment de développeurs pour porter leurs applications sur sa propre plate-forme. Mais comme la société dispose déjà d'une base d'utilisateurs (Android) massive en Chine, il peut être plus facile d'amener les développeurs à prendre en charge sa plate-forme basée sur Android que de déplacer tout le monde vers un nouveau système d'exploitation.
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